omelia del cardinale Erdo Peter al CCIT 2016 a Esztergom in Ungheria

CCIT 2016 – Esztergom

basilica1

 

Erdo Péter

Homélie, 3. dimanche de Pàques I année „C”

/ Basilique d’Esztergom, le 9 avril 2016 /Jn 21, 1-19 /

Mes Chers Frères dans le Christ,

Le secret de la résurrection et le secret de l’Eglise sont inséparables. Ce fait s’explique dans l’évangile d’aujord’hui.
1. La rencontre avec Jésus sur le bord de la mer de Tibériade évoque le temps de l’invitation des disciples. C’est aussi là, où ils se rencontrent, où ils s’occupent de leurs filets, où Jésus les invite à Le suivre. L’invitation des pécheurs se retourne comme un grand rondeau, au début et à la fin de l’histoire évangélique.
Mais quelle sorte de péche est celle d’après Inques? Peut etre ii s’agit de la méme, quand les disciples d’emmaiis partent abattus? Bien qu’ils se sont rencontrés déjà avec le Résuscité! Ils ont déja leur foi leur joie, que le Christ vive. Mais quand méme, qu’est ce qu’il veut dire cela dans la vie quotidienne?

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II faut vivre de quelque chose, et puisqu’ils étaient pécheurs, ils continuent la péche. Mais ils n’attrapent rien. Et ils rencontrent avec Jésus, au début ils ne le reconnaissent pas, il sentent seulement, qu’il est Lui, puis à sa parole, ils jettent le filet. Et cette péche n’est plus le simple retour à leur travail efficace quotidien, mais quelque chose admirable. Au début de l’histoire évangélique Jésus invite les pécheurs, à devenir aux pécheurs d’hommes, ici à la fin, il leur montre quel résultat, quei sort attend celui, qui se met à ce travail. lis s’efforcent en vain toute la nuit de leur propre force. Le filet, lancé à la parole de Jésus aboutit à une péche abondante, inimaginable. Dans la conscience de l’Eglise, dans la réflexion de l’Eglise ces 153 grands poissons ont beaucoup d’importance.
2. A un certain temps, les hommes en comptant les espèces des poissons pensaient, qu’ils n’existent que 153 espèces en tout et en somme. Le message de ce nombre voudrait dire, que la mission de l’Eglise concerne toutes les races humaines, le Dieu veut le salut de tous, et l’Eglise doit les emmener jusque là, dans la force missionnaire de Jésus.
Mais il y a aussi une autre interprétation de ce nombre 153. Les chrétiens méditatifs, pour ceux, qui les nombres avaient d’une importance particulière, ont fait l’addition des nombres de 1 à 17 est pour -ésultat ils ont reu le 153, dans le nombre 17 ils ont vu la somme de 10 et 7. Tous les deux sont d’une sorte de totalité. Totalité de PaTens et de Juifs. Totalité de l’humanité entière.
Et le message est le méme de nouveau: le Dieu commande à étre prole et péche tous les peuples, tous les hommes, de Pierre et des diciples réunis autour de lui. L’Eglise est envoyée à tous, le Dieu Jeut assurer le saiut pour tous, par le service de l’Eglise.
3. Quelle est la réponse à cette mission, comment se met en route la communauté des ap6tres, pour :ommencer ce travail qui va durer jusqu’à la fin de l’histoire du monde? Il se met en marche aver. ane action solennelle, il n’est pas sans raison, qu’une église annonce son souvenir jusqu’ à présent, à, sur les bords de la mer de Tibériade. C’est ne rien d’autre que la question triple et la réponse triple. Ce n’est  pas seulement là triste allusion à la néeation triple de Pierre, mais sa solennité a une autre interprétation aussi.

Dans l’ère de Christ les juifsconcelebrazione ont conclu ainsi les concrats. Il fallait répéter trois fois en torme question-réponse, ce qu’il se chargent l’une et l’autre, les parties intéressées. Si l’on a répété trois fois, le contrat était indissoluble.
Qu’est ce qu’il se charge Pierre? il se charge – pas du tout… il avoue seulement – qu’il aime Jésus. Mieux, que les autres? li ne le sait. Jésus sait! II aime autant qu’il le peut. Peu importe ce qu’il a fait pendant les jours et semaines passés, il connait bien soi méme, il sait, que de sa propre force il se montrerait facilement infidète, mais pourtant il était celui, qui a reconnu en Jésus le Messie, et qui est devenu le disciple le plus fidèle de Jésus, pas de sa propre force, mais de la volonté du Père Céleste.
Et qu’est ce qu’il y a avec l’autre dité? En d’autres termes, avec Nutre moitié du contrat? „Pais mes agneaux!” Trois fois de suite. Jésus ne se réfère à la sagesse à la culture humaine, aux efforts humaines, il confie seul sur la base del’amour à Pierre la mission d’étre pasteur de l’Eglise entière. Voilà c’est qui deviendra définitif, là, sur les bords de la mer, avec cette mission va partir l’Eglise, pour inviter tous les peuples à devenir disciples du Christ. Et avec sa force admirable le Saint-Esprit va accompagner le cheminement de l’Eglise, davantage jusqu’à la fin de l’histoire du monde. 4. li y a encore un épisode à la fin de l’évangile d’aujourd’hui, qu’il est un avertissement aussi pour nous. A travers l’homme le Dieu peut accomplir des miracles, au bénéfice des autres. Mais si une fois l’homme est prét à suivre Jésus, il faut qu’il en soit prét pleinement. Il arrivait déjà que Pierre s’offrait courageusement: „Seigneur, je te suivrai partout où tu iras!” Alors Jésus a parlé de son chemin vers la mori. Bien seir, ils ne l’avaient compris. Jésus en l’avertissant Pierre, le repousse à moitié: le moment n’est pas venu encore. En prenant congé, quand il lui avait déja confié le troupeau, ce thème sera repris de nouveau, apparait le motif de la crucifixion de Pierre, que „c’est un autre, qui nouera ta ceinture” et puis dit Jésus, maintenant c’est Lui qui dit à Pierre: „Suis-moi”.
„Suis-moi” a t il dit, à l’occasion de la première invitation, quand il a appelé les disciples de leurs filets.
„Suis-moi” dit il maintenant, en parlant de la mission, de la mission de l’Eglise, mais dans ce „suis-moi” on peut découvrir déjà l’union avec la crucifixion, le pressentiment du martyre. Tel est héritage de Jésus, laissé pour nous. Il faut que nous nous joignons dans ce sens à la résurrection, ils nous a invité d’étre collaborateur à une telle ouvre. Prions son aide, que nous aussi, comme les apótres de jadis, pourrons se joindre au peuple de la bonne nouvelle de la résurrection.
5. La bonne nouvelle de l’évangile s’adresse à tous les peuples. Chacun a reu la vocation, qu’il se convertisse, qu’il reoive avec foi le Christ et son invitation à la joie éternelle. Au point de vue de l’amour de Dieu et du salut il n y a pas de différence entre les peuples. Comme Saint Paul l’écrit: „Il n y a plus ni Juif, ni Grec; il n y a plus ni esclave, ni homme libre, il n y a plus l’homme et la femme; car tous vous n’ètes qu’un en Jésus Christ”. Gal 3, 28; cf. Ac 14, 1; 20, 21 etc I. Cela ne veut dire que nous devrions oublier nutre langue maternelle, nos tradltlons, que la chrétienté voudrait nous transformer en quelconque homme de masse, qui est insignifiant et qui est privé de ses traits caractéristiques. L’histoire d’Europe témoigne que la foi chrétienne commune, n’a pas supprimé l’identité, la langue, la culture des peuples, mais il l’avait éclairé et développé. La chrétienté a marqué son empreinte sur le visage actucl des nations d’Europe.
Par contre, comme le miracle de pentecene nous montre, les auditeurs, qui appartenaient aux différents peuples et ont compris la parole de Saint Pierre, non parce au’ils ont oublié leur propre langue, bien au contraire, parce q’ilsont tous entendu en leur langue propre la mème bonne nouvelle/ cf. Ac 2, 8-11 /. L’évangile de Christ nous met en relation avec Dieu et nous unit dans une communauté fraternelle les uns et les autres. C’est pourquoi il est important que dans la communauté d’Eglise tous se sentent chez eux: Tsiganes et Non-tsiganes, Hongrois et Francais, ou les enfants de n’importe quel peuple. On ne peut pas dire donc que l’Eglise „accueille” les Tsiganes, mais il faut avouer, qu’ils sont les membres à droits égaux de l’Eglise, ils sont eux aussi chez eux dans l’Eglise, comme n’importe quelle autre personne. En méme temps le Dieu ne souhait de nous d’abandonner la richesse des cultures créées par lui. Donc il est juste, qu’ils fonctionnent dans le cadre de l’Eglise, des communautés populaires, des communatés, qui cultivent leur langue maternelle, des paroisses personneiles. Ici à Esztergom il y a une paroisse personnelle sous la direction de l’évéque Székely Anos. La mission de cene paroisse consiste en cela, que dans la proximité du Christ tous puissent se sentir chez eux. En méme temps à travers des paroisses nous sommes intégrés à un diocèse à une Eglise universelle.
Prions le Dieu qu’il nous donne, que les participants de cet rencontre, puissent renforcer cette joie de la convivialité et de l’accueil en Europe et partout dans le monde!
Ainsi-soit il.

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